Genzai jūjutsu (méthode de défense personnelle)

     Les écoles de jujutsu traditionnelles fonctionnent avec l'apprentissage de formes (kata) codifiées statiques, peu adaptées à la technique moderne et l'apprentissage européen.
     En France, la self défense se développa avec le père du judo français, Mikinosuke Kawaishi sensei, dans les années 30-40.
Par la suite, le jū-jutsu devient un moyen fédéral pour augmenter les licenciés et il perdit en efficacité dû à l'incompétence de certains enseignants voulant faire du judo-défense.
     Parallèlement, d'autres fédérations développent leur méthode. A partir des années 2000, le kravmaga prend de l'importance et se popularise avec des démonstrations vidéos bien orchestrées et bénéficie d'une bonne image avec des techniques efficaces.

     La défense personnelle enseignée au Kenshinkan prend ses racines à Dunkerque.

     J’ai débuté l’étude du jūjutsu à l’âge de 11 ans avec Michel Baeckeroot, sur Dunkerque pendant 3 années. Sa méthode était un mélange de karate Shōtōkan, aikidō et jūdō, tiré de par son expérience. Son enseignement était très pédagogique et permettait à chacun de pratiquer au mieux de ses possibilités.
     Je n’avais étudié son système que jusqu’à la ceinture bleue.
     Mon chemin m’a ensuite amené à pratiquer du jūdō pur, l’aikidō iwama ryū et le karate Shitō ryū. J’ai ainsi débuté l’enseignement du jūjutsu au sein de la faculté des sports de Marseille en enrichissant le contenu de ce que j’apprenais avec les autres arts martiaux.
     J’ai ensuite stoppé cet enseignement et la pratique pendant mes années au Japon.
Mais l’ai ensuite enrichi de mon expérience du Karate Uechi ryū et de la pratique des armes.
     Avec la reprise de son enseignement lors de l’ouverture du dōjō en septembre 2013, j’ai mis en place progressivement un système de techniques par grade permettant à tout pratiquant de développer ses aptitudes motrices et de progresser dans le domaine de la protection personnelle.
     Les techniques étudiées sont modernes et permettent au corps de s’exprimer dans tout type de situation. Pour le passage de la ceinture noire, on ne demande plus de techniques mais de mettre en place une défense personnalisée, rapide et efficace face à une situation d’attaque, sans tenir compte de la technique. Uniquement l’efficacité est recherchée.
     Le principe est de former le corps à réagir de la façon qui lui est la plus adaptée face à une agression.
     Une progression des grades est mise en place afin de développer les réflexes et la manière d'utiliser son corps.
     Sont étudiées clefs d'articulation, étranglements, contrôles, projections et frappes. 
      A partir de la ceinture noire, on désapprend les formes pour laisser son corps s'exprimer de manière rapide, naturelle et efficace. 

5e kyū
4e kyū (à venir)
3e kyū (à venir)
2e kyū (à venir)
1er kyū (à venir)
1er dan (à venir)