Présentation générale

     Le koto est un instrument traditionnel à cordes pincées au même titre que le shamisen.
En forme de longue cithare, il est communément appelé la « harpe japonaise » en référence au son mélodieux qu’il produit.
Il s’agit d’un art musical typique du Japon.

     Importé de Chine entre le VIIe et le VIIIe siècle pour être joué à la cour impériale de Nara (710-794), il appartient d’abord au gagaku, le répertoire officiel de la musique de cour au Japon.
     Au fil des siècles le koto se démocratise.

     Pour sa musicalité douce et sensible, les Maiko l’ajoutent à leur registre lors des soirées de divertissement.
Aujourd’hui, la harpe japonaise s’enseigne à l’école et compte parmi les instruments historiques les plus populaires et pratiqués.

     Traditionnellement, le koto se joue assis en position formelle à genoux (seiza), avec l’instrument posé horizontalement au sol.
     Cependant, pour s’accorder avec l’ère moderne, le koto peut être appuyé sur deux petits chevalets et être joué assis sur une chaise.

     On utilise des grattoirs en ivoire au pouce, à l’index et au majeur de la main droite pour pouvoir pincer les cordes.
La main gauche sert alors à pousser les cordes vers le bas afin de modifier la tonalité de la note.

Comment jouer ?


     Les partitions contiennent les notes, inscrites par le nom de la corde à pincer.
Après une numérotation de 1 à 10, les cordes 11 à 13 s’appellent respectivement 斗 to, 為 i, 巾 kin.

     L’un des morceaux les plus joués lors d’une initiation au koto s’intitule « Sakura sakura ».

     Avec un peu de concentration et d’efforts, il est possible de jouer correctement cette première mélodie après seulement trente minutes de pratique, ce qui surprend agréablement l’élève.
     Instrument difficile à maîtriser dans son intégralité, le koto s’avère ainsi rapidement accessible aux débutants, qui peuvent réellement ressentir la beauté du son en quelques notes.
Hugo suit l’enseignement de maître INOUE Keikō depuis 2012