QUAN FA
ESPRIT – TECHNIQUES – DEFENSE – COMBAT – ARMES
QUAN FA
拳法
Le terme Quánfǎ 拳法, (prononcer tchouan’n fa) signifie « méthode de boxe » et désigne un art martial parmi les méthodes de combat chinoises.
En Occident, on utilise plus fréquemment le vocable « Kungfu » (Gongfu) pour parler de ces boxes originaires de l’Empire du milieu.
«Kung» signifie le travail, la «maîtrise», le «perfectionnement» ou la «possession d’un art ou d’un métier». Ce terme est proche, d’un point de vue sémantique, de la notion d’artisan telle qu’elle était usitée en Europe au XIXe siècle car ce terme désignait les qualités d’un homme de métier qui par un apprentissage auprès d’un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire. «Fu» désigne, quand à lui, les techniques en tant que contenu.
On peut ainsi dire de quelqu’un qu’il possède un «kung fu» en gastronomie, en peinture, ou en musique, etc, cela veut dire qu’il est bon dans son domaine. En ce qui nous concerne, nous y faisons référence pour ce qui est de l’aquisition de capacités spécifiques nécéssaires, à la mise en pratique de notre art, que nous préférons appeler Quánfǎ par humilité et parce que nous enseignons son application martiale, pour le combat ou la défense personnelle au même titre que son aspect plus mental.
Il existe d’innombrables styles d’arts martiaux chinois. Par commodité, on les classe en «écoles Externes» (waijia), et «écoles Internes» (neijia). Considérons, de façon simple, que les styles externes utilisent la force physique et la vitesse comme principes d’entraînement et que les styles internes la maîtrise du soufle, la décontraction pour guider l’énergie (Qi), la lenteur pour la justesse de l’apprentissage et le développement de l’esprit.
Notre Quánfǎ est une synthèse de plusieurs écoles internes et externes dans une perspective pratique, efficace et cohérente. On utilise la Dacheng pour le développement de la force interne, de la structure corporelle et du travail de l’esprit. On utilise le Xingyi pour ses apports stratégiques et son patrimoine technique, le Taïji pour sa maitrise des mains collantes, le Bagua pour ses déplacements et ses évasions de clés de bras. On emprunte au Wingchun certains concepts stratégiques et les saisies du Tanglang. On utilise également les techniques pertinentes et élégantes du Liuhebafa.
Il existe en effet, dans notre Quanfa, des aspects artistiques, méditatifs ou liés au bien-être mais sans négliger le côté martial et efficace.
La plupart du temps les écoles de quánfǎ ont intégré des notions philosophiques issues du Taoïsme, du Bouddhisme, du Confucianisme et du Chamanisme. C’est pourquoi la pratique des arts martiaux est considérée dans la tradition chinoise comme une voie de perfectionnement de soi.
Du point de vue de la pratique, le combat à main nue est envisagé selon trois distances et on utilise les percussions avec les pieds, les tibias, les genoux, les hanches, les épaules, les coudes, les poignets, les poings, les paumes, les phalanges et la pointe des doigts. Les projections, les clefs, les étranglements font aussi partie des techniques utilisées.
Outre le combat à main nue on pratique aussi différentes sortes d’armes qui sont classées par catégorie : longues, courtes, doubles et souples.
Il s’agit donc d’une pratique très diversifiée, à mains nues et avec armes , des exercices de Qi gong, des exercices d’assouplissements, des éducatifs variés, des Qi na (techniques de saisies, de clés et de projections), des enchainements à deux (à mains nues ou avec armes).
Pour les entrainements, nous vous demandons de porter un bas d’arts martiaux blanc uni et un haut rouge uni à manches courtes . Le pratiquant aura également besoin d’une paire de gants permettant les saisies, de deux poignards en bois (type tanto) et deux sabres en bois (type bokken) à recouper.
Horaire : Jeudi 19h00 – 20h30 (avec possibilité de pratiquer des techniques de développement de l’énergie interne de 18h30 à 19h00 dans la seconde salle.